Blood bowlorama part 1
Salut à toi fidèle lecteur, pour cette reprise post-confinement je vais te faire part de mes tribulations du moment, à savoir la réalisation d’un diorama « bord de terrain » pour Blood Bowl.
Tout à commencé, comme souvent, par la faute de mon compère Jean Geek qui m’a incité à reprendre la débauche rugbysticofantastique. Combiné à mon imprimante 3D dont je ne me lasse pas, j’ai voulu m’imprimer ma propre équipe. Après de longues tergiversations j’ai opté pour les hommes lézards car j’aime beaucoup leur style de jeu mais aussi pour l’univers précolombien dont je suis fan depuis les mystérieuses citées d’or (c’est dire si ça date). Je présenterai mon équipe lors d’un prochain article.
Le fait d’explorer l’univers des reptiles-mayas en quête de fichiers à imprimer m’a donné envie d’imprimer un staff, mais aussi des pompom grenouilles et deux trois éléments de décors et un support pour transporter le tout…
Bref me voila partit pour la réalisation d’un diorama qui devra se ranger dans une boîte de transport et protégeant de la poussière.
Mon cahier des charges :
– l’idée que mon slann / coach se déplace avec l’équipe via la magie
– l’intégration d’un joli bassin, d’une statue, d’un calendrier maya, de supports de cristaux (parce que je les ai trouvé jolis)
– des supports magnétiques pour ne pas que les figurines relativement fragiles ne se fassent la malle
– l’utilisation d’un maximum de matériaux de récup
Pour couper court à tout commentaire, sachez que je suis adepte du vite fait, vite fait et donc du style Table pas Top. Pour rester dans la tonalité les photos sont faites au smartphone à l’arrache 😉 Les jolies photos seront pour la fin ! Na !
Première étape la réalisation d’un fond en contreplaqué de récup avec 4 piliers à chaque angle qui supporteront les cristaux captant les vents de magie ainsi que des murets en contreplaqué également. J’ai testé deux types de gravure pour marquer les pierres, au stylet et au dremmel (plus visibles mais un peu large). Pour la peinture j’ai tenté de marquer les jointures avec une encre noire liquide qui m’a servi aussi à teinter les bords et le dos du plateau. Puis peinture grise et brossage à sec de gris clair à blanc. Bon je ne suis pas ravi du rendu que je vais certainement reprendre ultérieurement mais avançons…
Je préfère nager à la piscineuhh avec les copains et les copineuhhh… (sur l’air de la cantine).
Pour mon bassin imprimé en 3d avec des défauts de planéité lié à un décollement, j’ai voulu tester une recette m’évitant l’utilisation de résine. Ce sera donc un mélange de glycérine / eau / gélatine de porc dont je vous donne les proportions ici si ça vous tente : Pour 100ml (100mg) : 60g de glycérine, 30g d’eau, 10g de gélatine (5,5 feuilles dans mon cas). J’ai trouvé la recette sur ce site avec pleines d’autres astuces intéressantes notamment à base de suppositoires (teaser).
Le tout est à préparer au bain marie pour ne pas que gélatine ou glycérine ne brûlent. Quelques remarques : toutes les peintures ne se dissolvent pas bien dans le mélange, faites des tests en amont (pas comme moi donc). La couleur du fond est très importante ! J’ai choisi une teinte un peu trop foncée, là encore faites des tests ! J’ai coulé en deux fois, la première avec un mélange bleu / vert et la seconde avec uniquement du bleu. Le rendu final n’étant pas assez bleuté à mon goût (et un peu trop sombre) j’ai reteinté la surface ce qui a rendu celle-ci matte… J’ai rattrapé ça avec un vernis brillant (que j’aurais de toute façon passé car le mélange garde une texture caoutchouteuse). Je me suis très largement inspiré de la fantastique réalisation suivante.
Les remous ont étés faits à la colle à bois (presque sèche), peinte en surface en blanc. Bon j’en ai fait un peu trop… C’est l’enthousiasme du débutant 😉 Les feuilles de nénuphars traînaient sur une plaque métallique de Games Workshop et je suis très fier de ma fleur dont les pétales sont en cartonette (après un essai raté en green stuff), le cœur en une boule de green stuff qui traînait (un reste) et les étamines jaunes des fleurs de chez greenstuff.
Retour au diorama :
J’ai découpé une boite de quality street à l’ouvre boîte pour le fond métallique circulaire. Les autres plaques viennent d’une boîte de pâtes de fruits (merci à ma chérie de tout garder). Pour la peinture de la partie texturée j’ai tenté de mettre plein de peinture noire et de racler avec une feuille pour teinter les rainures (avec plus ou moins de succès). Le dallage est fait d’une couche d’enduit de rebouchage avec un passage de rouleau de texture imprimé le cobble stone large 01(trouvé sur thingiverse). Tout le reste est peint en couleur terre. Pour le dallage j’ai rappliqué la même recette que pour les murets mis à part la couleur de fond.
Les parties en terre ont subi un passage de colle à bois avec du sable très fin (rond central) du sable grossier et fin et un mélange de tous les flocages que j’avais sous la main (3mm en vert et jaune, 6mm vert et un truc marron que j’ai dû fabriquer il y a 25 ans). Voilà le rendu avant d’enlever les excédents.
Le coach est encore en cours de peinture, il faisait juste une inspection des travaux. Et ce sera tout pour cette partie, à bientôt !